Un rapport explosif a fuité: il détaille des violations des droits humains, une mauvaise gestion et la dissimulation de faits graves. Tout cela avec l’argent de nos impôts. [1]
Et qui se trouve au cœur du scandale ? Frontex, l’agence la mieux financée de l’UE, qui surveille nos frontières et qui est censée protéger les migrant·e·s. [2]
Mais au lieu de cela, ils ont été témoins de personnes qui se sont noyées en mer Méditerranée et ils n'ont rien fait pour les aider. Et d’autres violations des droits de l'homme s’y ajoutent.
Frontex a "pris des mesures délibérées pour s'assurer que les violations ne seraient pas documentées, qu'elles ne feraient pas l'objet d'une enquête ou qu'elles ne seraient pas comptabilisées"[3]. Frontex a réduit au silence ceux qui signalaient les abus et a mis en place un système illégal d'impunité.
Les hauts fonctionnaires de l’UE étaient au courant et ont gardé le silence pendant des mois. [4] L’affaire étant à présent publique, nos dirigeant·e·s subissent des pressions afin de mettre de l’ordre dans cette agence véreuse.
C’est une opportunité unique de faire plier cette agence en roue libre et de mettre un terme aux abus. Et nous voulons frapper là où ça fait mal: au portefeuille.
Mardi prochain, les eurodéputé·e·s procéderont au vote sur le budget de Frontex. Ils et elles pourraient l’approuver. Mais si notre mouvement exerce une pression suffisante, ils pourraient choisir de rejeter le budget et de protéger les droits humains. Demandez à votre eurodéputé·e de rejeter le budget de Frontex.