Ces accusations sont choquantes : l’agence européenne FRONTEX a aidé les gardes-frontières grecs à adopter des comportements de pirates. Ils ont attaqué des migrants alors qu’ils se trouvaient dans des embarcations de fortune, les forçant à s'éloigner des eaux de l'UE et à s’échouer en pleine mer. L’enquête montre que l’agence FRONTEX est également impliquée dans de nombreuses exactions et qu’elle a tenté de les dissimuler [1].
Son directeur, Fabrice Leggeri, est directement impliqué : il était au courant de ces abus et violations des droits humains et a menti au Parlement [2]. Hier encore, il a été longuement interrogé par les député·es européen·nes, mais il refuse d'assumer ses responsabilités et ignore les appels à la démission à son encontre [3].
Les journalistes ont publié une enquête qui révèle ces abus. Les député·es européen·nes appellent à sa démission [4]. Les propres fonctionnaires de FRONTEX font fuiter les détails des violations ! Mais nos voix indignées, celles des citoyen·ne·s, manquent à l’appel. Demandez la démission de Leggeri !
Même si Leggeri démissionne, notre combat contre les actions de FRONTEX ne s’arrêtera pas là. L’agence mène ses activités dans un total flou juridique. À ce jour, il n’existe aucun moyen pour lui demander de rendre des comptes. Se débarrasser de Leggeri ne sera qu'une première étape, mais elle sera cruciale si nous souhaitons réformer FRONTEX.