Afin de garantir notre sécurité et la transparence, l’Europe dispose d’une réglementation stricte sur les organismes génétiquement modifiés (OGM). Les aliments génétiquement modifiés voient leur ADN modifié par le génie génétique, c’est-à-dire par des méthodes qui ne sont pas naturelles.
Mais à présent, les multinationales de la chimie ont convaincu la Commission européenne de ne plus contrôler ni étiqueter certains OGM [1] [2]. Ils tentent de générer davantage de profits en faisant retirer l'étiquetage « OGM » de leurs produits [3]. Davantage de personnes achèteraient leurs produits sans savoir qu’elles consomment des aliments génétiquement modifiés.
Ainsi, les exploitant·e·s agricoles se mettraient à utiliser davantage de semences brevetées qui font appel à des pesticides toxiques. Un grand nombre de nouvelles plantes génétiquement modifiées résistent aux pesticides, dont les plantes dites « Roundup ready ». Ainsi, le sort de tout notre système alimentaire pourrait se retrouver directement entre les mains de Bayer-Monsanto et d’autres multinationales. La déréglementation de ces OGM constituerait un immense retour en arrière pour les communautés agricoles, les personnes et l’environnement.
Nos États doivent défendre une alimentation sûre, saine et transparente. Ils sont pour l’instant peu à le faire. C’est pourquoi nous devons dès maintenant envoyer un message fort à tous nos États et à la Commission européenne, en exigeant qu'ils donnent la priorité à la sécurité et à la transparence plutôt qu’aux profits des multinationales.